Blue World Institute
Veli Losinj, Croatie
5 semaines d’écovolontariat à la découverte des grands dauphins d’adriatique avec Blue World Institute.
La Structure
Blue World Institute est un institut scientifique spécialisé en biologie marine située sur l’île de Lošinj en Croatie. Leur principal objet d’étude est la population résidente de grands dauphins (Tursiops).
Créé en 1987 pour étudier la population résidente de dauphins autours de l’île, ils emmagasinent près de 30 ans de données ce qui confère à ce projet le statut de plus longue étude en cours menée sur le grand dauphin en Méditerranée.
Leur Mission
Science, conservation et éducation sont les trois piliers de Blue World Institute.
Leur mission principale est d’étudier la population résidente de grands dauphins qui vit dans les alentours de l’île de Lošinj. L’équipe scientifique de l’institut sort en mer quasi quotidiennement (en fonction de la météo) afin de récolter des données sur les dauphins comme leur comportement, leur position, le nombre d’individu par groupe, leurs interactions sociales, les relations entre les individus, l’évolution de leurs cicatrices, leurs sifflements, etc… Ils effectuent également des nécropsies sur les animaux morts échoués, ce qui les renseigne notamment sur leur régime alimentaire et si celui ci varie. Cela fait 30 ans qu’ils emmagasinent ces données afin de mieux comprendre ces animaux, estimer s’ils sont impactés par les activités humaines et, le cas échéants, mettre en place des mesures de protection telles que des réserves naturelles et des règles d’approche des dauphins.
Mais la mission de Blue World Institute ne se cantonne pas à l’étude des dauphins, une importante partie de leurs activités est consacrée à l’éducation et à la sensibilisation. Le centre d’éducation à la vie marine située au rez de chaussé de leurs bureaux est un petit musée qui accueille le public. À travers des panneaux explicatifs, des vidéos, des jeux, des maquettes, des enregistrements sonores,… ils expliquent aux visiteurs de tout age et de toute nationalité la biologie des dauphins, les menaces qui pèsent sur eux, les recherches des scientifiques, etc… Durant l’été, ils organisent également des sorties de Dolphin Watching pour emmener les touristes en mer voir les dauphins d’une façon non intrusive et respectueuse.
Blue World Institute gère également un centre de sauvegarde des tortues marines pour secourir les tortues en détresse souvent victimes de collisions avec les bateaux ou prises dans des filets de pêche. Les jeunes tortues caouanne sont particulièrement nombreuses au large de la côte ouest de Lošinj.
Les Cétacés d’adriatique
Le grand dauphin est la principale espèce de cétacé que l’on trouve en adriatique. On peut y croiser quelques dauphins bleu et blanc (Stenella) de façon occasionnelle mais bien plus au sud. Il y a quelques dizaines d’années, entre les années 1950 et 1970, les dauphins communs (Delphinus delphis), friands des poissons des pêcheurs étaient perçus comme des concurrents et étaient par conséquent chassés. Cette espèce a aujourd’hui disparue de L’adriatique nord. Il ne reste que le Grand Dauphin, « dobro dupin » en croate qui signifie « bon dauphin » car cette espèce ne s’attaquant pas aux prises des pêcheurs, étaient tolérée. La présence de grands cétacés est anecdotique car il est très rare que ces animaux de grande taille se perdent dans cette mer fermée et peu profonde.
Aujourd’hui le Grand Dauphin est protégé en Croatie et il est devenu le symbole de Lošinj où une réserve à été créée spécialement pour eux. La population résidente étudiée par les scientifiques de Blue World est composée de près de 130 individus. Ils sont tous catalogués dans la base de donnée de l’institut et sont chacun dotés d’un nom, ce qui a permis d’en connaitre d’avantage sur leurs comportements sociaux. Ils se déplacent généralement en groupes d’une dizaine d’individus même s’il peuvent parfois se regrouper en rassemblements bien plus nombreux de façon ponctuelle. Généralement les femelles et leurs petits forment des groupes familiaux unis qui peuvent s’étendre sur plusieurs générations. Les mâles adultes ont plutôt tendance à rester entre eux en petits groupes ou à être solitaires. Les interactions mâles-femelles se font principalement lors de la reproduction. Les femelles s’entraident pour élever les petits. Il n’est pas rare de voir des femelles baby-sitter un petit qui n’est pas le sien. Il s’agit souvent d’une sœur ou d’une tante n’ayant pas encore enfanté. Ceci leur permet également de s’entrainer à la maternité. Les petits sont sevrés au bout de 18 mois mais restent auprès de leur mère pendant 6 ans. Les femelles peuvent avoir des petits tous les 2 ans, elles peuvent donc s’occuper de plusieurs petits d’ages différents en même temps.
Malgré leur protection et la population stable, les dauphins sont fortement impactés par les activités humaines et une surveillance continue de l’état de la population est nécessaire pour pouvoir adapter et maintenir les mesures de protections envers cette espèce emblématique.
Que faire pour réduire notre impact sur les dauphins ?
Les dauphins, tout comme les autres cétacés en méditerranée, sont particulièrement impactés par les activités humaines telles que la pollution des eaux, les déchets plastiques, les activités touristiques, la pollution sonore ou la surpêche. Même en vivant loin de la mer, nous pouvons adopter des modes de consommations et choisir des activités touristiques qui auront moins d’impact sur les dauphins et la faune marine d’une manière plus générale.
La pollution des eaux
Tout le monde a une part de responsabilité dans la pollution des eaux et de simples petits changements d’habitudes et de consommation peuvent réduire notre impacte. Préférer par exemple des produits d’entretiens naturels, utiliser vinaigre blanc, bicarbonate, savon noir et huiles essentielles plutôt que la panoplie de produits toxiques habituels. Il en va de même pour les produits cosmétiques, préférez des produits naturels ou des marques bio. La crème solaire en été est un désastre pour la santé des océans et de la vie marine. Les composants sont notamment connus pour détruire les coraux dont une bonne part de la vie marine dépend. Apprendre à se protéger du soleil sans elle n’est pas si compliqué ou bien il existe des crèmes solaires bio. Consommer autant que possible des produits issus de l’agriculture biologique, l’agriculture conventionnelle déversant une quantité inimaginable de produits toxiques dans la nature. Dites vous que tout produit utilisé fini irrémédiablement dans les eaux, les rivières, les fleuves puis les océans…
Les déchets plastiques
Les déchets plastiques sont un véritable problème pour les animaux marins, cétacés compris. Ceux ci peuvent les ingérer et, si cela ne les tue pas par occlusion, leurs composants toxiques (phtalates, bisphénols,…) les empoisonnent à petit feu affaiblissant leur système immunitaire et perturbant leur système endocrinien ce qui peut impacter leur fécondité.
Afin de minimiser le plastique qui se retrouve en mer, le mieux est de minimiser son utilisation, bannir sacs plastiques et suremballages, éviter le plastique dès que possible, surtout les objets à usage unique (vaisselle, coton-tiges, …). Combien en ai-je ramassés sur les plages… J’ai vu des images de tortues marines avec ce genre de batonnets en plastique planté profondément dans leur narine ! Et, bien évidemment, recycler ce qui est recyclable. Se méfier des sacs plastiques soit disant biodégradables, certains sont seulement fragmentables, ce qui signifie qu’ils se brisent en des milliers de morceaux et polluent de façon plus insidieuse encore. Mais parfois, le plastique est bien caché, dans les produits cosmétiques par exemple. Les crèmes de gommage et même certains dentifrices contiennent des microbilles de plastique qui finissent directement dans les océans, trop petits pour être filtrés par les stations d’épuration.
Enfin, vous pouvez, dès que vous en avez l’occasion, ramasser les déchets plastique que vous trouvez dans la nature, ce sera toujours ça de moins.
La pollution sonore
La pollution sonore causée par le trafic maritime est probablement ce qui est le plus dérangeant pour les dauphins comme pour les autres cétacés qui utilisent principalement les sons pour communiquer, parfois sur de très longues distances, mais aussi pour se nourrir. Nous n’avons pas conscience du bruit ambiant sous marin mais celui ci peut être très fort surtout en pleine saison touristique car le son se propage beaucoup plus loin et plus vite dans l’eau que dans l’air. De plus la surface agit comme un réflecteur des ondes sonores. Ainsi, on peut entendre sous l’eau l’addition des bruits de moteur de tous les bateaux à des kilomètres à la ronde. Les dauphins se retrouvent contraints d’éviter les zones côtières et parfois de déserter leurs habitats favoris. Dans certaines zones, la pollutions sonore peut être particulièrement intense et provoquer des lésions aux animaux lorsqu’elle due à de l’exploration sismique ou des tests militaires.
Malheureusement, concernant cette pollution, il n’y a pas grand chose que nous pouvons faire en tant que citoyen si ce n’est de préférer les voiliers aux bateaux à moteur durant nos vacances.
Les activités touristiques
Certaines activités touristiques peuvent avoir un impact négatif sur les dauphins et autres cétacés.
Bien évidemment, je vous déconseille fortement d’aller voir ces animaux en captivité et vous invite à boycotter ces parcs marins. En plus d’infliger à ces animaux des conditions de vie effroyables totalement inadaptées à leurs besoins et de les exploiter en les contraignant à des exercices ridicules pour faire du profit, les parcs marins contribuent aux massacres et aux prélèvements d’animaux sauvages de leurs milieux. Pour en savoir plus sur le sujet, je vous invite à regarder les documentaires Blackfish et The Cove.
Il est tellement mieux de partir à la rencontre de ces animaux dans leur environnement. Pour ceci, il existe le whale watching ou le dolphin watching, mais ces activités peuvent également avoir un impact négatif sur les animaux. Si ces activités sont non encadrées, elles peuvent devenir très intrusives, des repérages par avion, des bateaux à moteur se relayant toute la journée sur un même groupe de dauphin ne leur laissant aucun répits, dérangeant leurs comportements, interrompant des activités de nourrissage ou de repos, s’immisçant au milieu des groupes où il y a souvent des jeunes voir des nouveaux nés… Certains proposent même la nage avec les dauphins qui, en plus d’être très intrusive, est potentiellement dangereuse. Il ne faut pas oublier que sous leurs airs d’animaux jovials, les dauphins restent des animaux sauvages, particulièrement forts qui plus est. Il est déjà arrivé que des dauphins s’en prennent à des baigneurs un peu trop collant, surtout s’il y a des nouveaux nés dans le groupe. Il y a notamment l’exemple de cette femme qui a été emportée par le fond par un globicéphale. Si vous voulez partir à la rencontre des cétacés en mer, je vous conseille de vous rapprocher d’associations qui œuvrent pour leur protection comme Blue World Institute en Croatie. En France, nous avons un label créé par l’association Souffleurs d’écume (www.whale-watching-label.com) qui assure une pratique respectueuse du whale watching. Les opérateurs doivent notamment respecter un code de bonne conduite, utiliser des techniques d’approches non intrusives et garder une certaine distance. Préférez également les opérateurs à la voile qui auront moins d’impact sur les animaux.
La pêche
La surpêche pose de gros problèmes. Nous vidons les océans de leurs poissons pour nous nourrir et nous empiétons largement sur la part des animaux marins qui ne dépendent que de cette source de nourriture. La pêche industrielle et la pêche profonde sont un désastre écologiue car elles prélèvent toutes espèces confondues pour n’en garder qu’un petit pourcentage, le reste est rejeté à l’eau, mort « pour rien »… Cela détruit toute la biodiversité marine.
Nous voyons clairement un changement de régime alimentaire chez les dauphins qui se rabattent sur des types de poissons qu’ils dénigraient auparavant par manque de leurs mets préférés. On voit parfois des individus vraiment maigres. On remarque également un changement dans leurs comportements, ils suivent de plus en plus les chalutiers pour prélever les poissons dans les filets.
Notre comportement de consommateur est directement lié au problème de la surpêche, il est évidant que nous ne pouvons plus nous nourrir de poisson à volonté comme si cela n’avait aucune conséquence. Je vous invite à reconsidérer la place du poisson dans votre alimentation. Se passer de poisson n’est pas la mer à boire, par contre, une planète sans poissons, c’est la mort assurée pour une bonne partie de la biodiversité, nous y compris. Comme le dit si bien Paul Watson, « si les océans meurent, nous mourrons« .
Mon expérience d’écovolontaire
Je n’avais pas prévu d’effectuer cette mission lorsque je suis partie pour la Croatie mais ce fut comme un appel du destin… L’année dernière, j’avais visité la Croatie pendant 2 semaines de vacances durant lesquelles mon guide Lonely Planet m’avait menée au centre d’éducation de Blue World. Là, j’avais discuté un peu avec l’animatrice qui m’avait laissé sa carte de visite. Ce n’est qu’un an plus tard, alors que j’effectuais ma mission au centre de sauvegarde des vautours fauves sur la côte en face, que j’ai par hasard retrouvé la carte de visite. Alors que je n’envisageais pas de faire cette mission car elle était pour moi hors budget, j’y ai vu là comme un signe du destin qui me poussait à tenter ma chance. J’ai alors contacté l’association en leur proposant mes services en échange de pouvoir effectuer la mission gratuitement. J’avais peu d’espoir qu’ils acceptent mais j’ai eu la bonne surprise d’avoir une réponse positive.
J’étais logée avec les autres écovolontaires, stagiaires et travailleurs saisonniers de l’institut dans un joli appartement sur le port de Mali Losinj. Le matin, nous préparions nos sandwichs pour midi et nous nous rendions aux bureaux à Veli Losijn à 9h. Le premier jour, un membre de l’équipe scientifique fait une présentation sur le travail de Blue World, les dauphins d’adriatique et surtout sur le déroulement des sorties en mer. Là, en fonction de la météo, les scientifiques décident si oui ou non il est possible de sortir en mer car même s’il semble faire beau, le moindre vent peut rendre la sortie complètement inutile voir très désagréable. Les dauphins ne seront pas repérables dans les vagues et le voyage serait mouvementé dans le petit zodiac.
Lorsque nous avons le feu vert pour la sortie, nous préparons le matériel et chargeons le bateau. Essence, eau, appareil photo, hydrophone, GPS, etc… Nous embarquons ensuite à 8 personnes maximum sur le bateau, soit 2 scientifiques, une stagiaire chargée d’étude acoustique et le reste pour les écovolontaires. En fonction du nombre d’écovolontaires ayant payé leur séjour, la présence de journalistes ou bien de la quantité de travail que je devais effectuer en contrepartie, je n’avais pas toujours ma place sur le bateau et restait souvent au bureau. Néanmoins, mon séjour ayant duré 5 semaines contre 10 jours pour les écovolontaires conventionnels, j’ai eu toute l’occasion de participer aux sorties.
Une fois embarqués, nous quittons le joli port de Veli Losinj et nous nous dirigeons vers le large. Cela peut prendre 30 minutes comme plusieurs heures avant de trouver un groupe de dauphin. Parfois, le bateau de Dolphin Waching qui est sorti plus tôt peut nous renseigner sur la position d’un groupe que nous nous empressons de rejoindre. Il n’est pas si facile de repérer un groupe de dauphin dans l’immensité de la mer, chaque vague ou reflet peu sembler être un aileron, mais les scientifiques ont l’œil et arrivent à les repérer quasiment à chaque sortie. Une fois les dauphins repérés, nous nous approchons en respectant le code de bonne conduite. Un des scientifiques sort l’appareil photo tandis que les écovolontaires commencent à noter les données de position toutes les 5 minutes et tentent de compter le nombre d’individus présents. L’objectif est de photographier l’aileron de chaque dauphin du groupe et tenter de les identifier. C’est impressionnant comme les scientifiques arrivent à les reconnaitre du premier coup d’œil rien qu’à la forme de leur aileron et de leurs cicatrices. Comme nous sommes en pleine période de naissances, nous voyons de nombreux nouveaux nés d’à peine quelques jours, minuscules, accolés à leur mère, qui remontent à la surface maladroitement. Nous voyons également quelques femelles encore gestantes. Les nouveaux nés ne seront catalogués que l’année prochaine pour être sûr qu’il aient survécus. Les morts infantiles ne sont malheureusement pas rares. Lorsque cela arrive, les mères sont visiblement bouleversées, refusant d’abandonner le corps de leur bébé. Les jeunes sont difficilement identifiables car leur peau lisse sans cicatrice complique leur reconnaissance. On identifie donc les jeunes grâce à leur mère qui est déjà cataloguée. L’intérêt de prendre régulièrement des photos des mêmes individus est justement de garder une trace de l’évolution des cicatrices. Si on attends trop longtemps entre deux prises pour un même individu, son aileron pourrait être méconnaissable. La photo identification reste à ce jour la méthode d’étude des cétacés la moins intrusive qui existe.
Une fois la session de photo identification terminée, la prise de données acoustiques peut commencer. Nous arrêtons le moteur tendis que la stagiaire chargée d’études acoustiques sort son matériel et met l’hydrophone à l’eau. Elle enregistre les sons émis par les dauphins ainsi que le bruit sous marins tout en faisant des observations sur leurs comportements. Le but est de voir s’il y a une corrélation entre les sons émis et les comportements, voir s’ils jouent sur l’intensité des sons en fonction de la pollution sonore et tenter d’identifier les sifflements signatures propres à chaque dauphin qui leur permettent de s’identifier entre eux. Pendant ce temps, un écovolontaire note des données concernant les bateaux aux alentours et leurs méthodes d’approche. Les autres peuvent tout simplement profiter du spectacle parfois incroyable lorsque les dauphins s’adonnent à des acrobaties tout autours de nous. Il n’est pas rare de voir également des tortues marines, surtout si on navigue en pleine mer sur la côte ouest de l’île. Les tortues caouannes y sont nombreuses et se reposent souvent à la surface. Parfois, il arrive que l’on fasse une pause baignade dans des endroits magnifiques avant de retourner au bureau.
De retours à terre ou bien les jours où les sorties ne sont pas possibles, les écovolontaires entrent les données prises en mer sur l’ordinateur ou tentent d’identifier les dauphins pris en photos en faisant correspondre les ailerons avec ceux du catalogue. Un travail long mais qui nous immerge complètement dans le travail quotidien de biologiste marin.
Les journées se terminent à 15h, on retourne à l’appartement et c’est ensuite temps libre ce qui laisse pas mal de temps pour profiter comme il se doit des paysages magnifiques de l’île, de la nature, de la mer turquoise et des jolis petits villages. Pour moi, c’était baignade quasi quotidienne 🙂 Les soirées sont conviviales, nous dinons tous ensemble et, à chaque départ d’écovolontaires, nous sortons au restaurant avec l’équipe scientifique. Ce fut pour moi une très belle expérience, j’ai, une fois de plus fait de belles rencontres en plus de vivre des moments magiques. Le temps est passé comme une flèche si bien que je n’arrivais pas à partir, 5 semaines au lieu de 3 initialement prévues. Je recommande !
Devenir écovolontaire
Blue World Institute accueille des écovolontaires de mai à septembre. Cette mission est plutôt comparable à de l’éco-tourisme car l’aide apportée par les volontaires est surtout financière et tout est fait pour qu’ils passent un agréable séjour (ce qui est loin d’être le cas partout). La mission a une durée fixe de 10 jours et le prix varie de 600 à 900 euros en fonction de la période. Les horaires de travail vont de 9h à 15h avec un jour libre le dimanche. Les écovolontaires disposent donc de beaucoup de temps libre pour explorer l’ile ou profiter de la mer. Les sorties en mer peuvent durer de 3h à 5h mais dépendent vraiment des conditions météo.
Les écovolontaires doivent arriver à Mali Losinj par leurs propres moyens où ils seront accueillis par un membre de l’équipe. L’hébergement et la nourriture sont compris. Les volontaires sont logés dans un grand appartement au centre ville de Mali Losinj avec vue sur le port. Les chambres sont partagées avec les autres volontaires et chacun participe à la préparation du diner et au ménage à tour de rôle.
Pour devenir écovolontaire à Blue World Institute, il est recommandé d’avoir des notions d’anglais suffisantes pour pouvoir communiquer avec l’équipe et les autres volontaires.
Je tiens à préciser, pour ceux qui n’auraient pas le budget, que Blue World Institute peut aussi accueillir des stagiaires et volontaires longue durée gratuitement lors de la période estivale. Ils sont également ouvert à la négociation si vous avez des compétences à leur proposer. J’ai, pour ma part, effectué mes 5 semaines gratuitement en l’échange d’une aide à la réalisation de leur site internet et de leurs outils de communication.
Retrouvez toutes les informations relatives à la mission en téléchargeant le pdf.
Les aider
Vous souhaitez aider Blue World Institute dans leurs actions, vous pouvez :
- Venir leur rendre visite pendant vos vacances en Croatie
- Faire un don
- Adopter un dauphin (30€)
- Devenir écovolontaire
Bonjour, je vous contacte suite à votre témoignage d’écovolontariat en Croatie. Avec une amie nous serions intéressée par ce type de mission et apprécierions que vous nous donniez plus de renseignements sur le temps nécessaire à l’organisation et sur la qualité de l’accueil fait par l’association notamment au niveau du logement. De plus par rapport au transport comment avez vous fait pour vous rendre en croatie? Sur place quelles activités « extramissions » sont réalisables ?
Félicitations pour votre engagement, dans l’attente d’une réponse
Elsa Boulet
Bonjour Elsa,
je peux dire que l’accueil des écovolontaires dans cette structure est au top, j’ai rarement vu des missions où on est si bien accueilli et je pense que ça vient du prix que payent les écovolontaires pour participer. Le personnel est sympa, accueillant et formateur. Les horaires sont très cool, le travail agréable et le logement c’est le luxe comparé à ce que j’ai pu voir ailleurs : appartement très agréable avec tout le confort moderne (c’est loin d’être le cas partout) avec vu sur le port de Mali Losinj. Les chambres sont partagées à 4 personnes maximum. Perso, pour m’y rendre j’avais ma propre voiture, mais la plupart des écovolontaires arrivaient par bus de Zagreb il me semble. Un membre de l’équipe venait les chercher à l’arrêt du bus. Les écovolontaires ont pas mal de temps libre et les principales activités à faire sont la visite des villages, la baignade, du snorkeling… on peut aussi louer des vélos pour se balader sur l’ile ou des paddle board. Le soir, l’été, Mali Losinj est animée, il y a des bars, un cinéma… Enfin, ya pas de risque de s’ennuyer.