Renards Polaires

Arctic Fox Center

Sudavik, islande

Au mois de juin, je suis partie voyager en Islande. J’en ai profité pour faire 2 semaines de bélévolat à l’Arctic Fox Center, pour en apprendre un maximum sur le renard polaire et, pourquoi pas, en voir quelques uns.


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La structure

Arctic Fox CenterL’Arctic Fox Center c’est surtout et principalement un centre de recherche sur le renard polaire. Tout a commencé avec Pall Hersteinson. Étudiant à Reykjavik dans les années 80, il a été le premier à s’intéresser au renard polaire. Il a souhaité faire sa thèse sur ce sujet. Pour cela, il s’est rendu dans la partie la plus isolée des fjords de l’ouest, Hornstrandir, pour les étudier. C’est aujourd’hui une réserve où les renards sont protégés. A l’époque, ses études consistaient principalement à marquer les renards avec des plaques colorées sur les oreilles. Ainsi, il pouvait reconnaitre les individus individuellement et étudier leurs comportements sociaux. Il équipait également certains renards de colliers émetteurs afin de suivre leurs déplacements. Aujourd’hui, il est considéré comme un pionnier dans ce domaine et toutes les études menées sur le renard polaire dans le monde se réfèrent à son travail. C’est lui qui a créé l’Arctic Fox Center, son musée et son café en 2010 pour transmettre au grand public son savoir et sa passion pour le renard polaire. Il est décédé un an plus tard.

L’Arctic Fox Center continue les recherches entamées par Pall Hersteinson. Tous les étés, 3 missions sont organisées pour aller étudier les renards à Hornstrandir. L’hiver, le centre récolte de nombreuses données sur les cadavres de renards récupérés chez les chasseurs. Il est ainsi possible d’avoir des tailles et poids moyens, savoirs si les renards sont porteurs de maladies, connaitre le sexe ratio, l’âge, le régime alimentaire. Lorsqu’il s’agit d’une femelle, on peut même savoir si elle a déjà eu des petits et combien. Le centre récolte ainsi des données depuis une trentaine d’années, ce qui lui donne une bonne connaissance de la population de renards polaires en Islande. Nous pouvons estimer la population à environ 12 000 individus et il semblerait qu’elle soit en augmentation malgré la chasse.

L’argent des entrées au musée financent directement la recherche sur les renards polaires donc si vous passez à Sudavik, n’hésitez pas à faire un tour par l’Arctic Fox Center !

Sa mission

Le but du centre est principalement de mieux connaitre et comprendre le renard polaire, le seul mammifère terrestre natif d’Islande. Il effectue des recherches sur leur population, leurs déplacements, leurs comportements, leurs maladies, leur régime alimentaire, etc… Depuis 2010, les centre s’est donné comme mission de faire connaitre le renard polaire au public pour changer sa mauvaise image de nuisible qu’il peut avoir en Islande. Pour cela, une exposition et un café accueillant du public a été créée. Le renard polaire est le seul mammifère natif d’Islande, il a toujours été là et il fait partie intégrante de ce qu’est l’Islande. Les gens viennent du monde entier pour voir sa nature et sa faune incroyable. C’est une chance inouïe que de pouvoir les observer et les étudier si facilement ici alors que dans le reste du monde ils sont en déclins et inaccessibles.

tout sur le renard polaire

Le renard polaire est bien plus petit que le renard roux que l’on trouve en Europe. Il a une taille comparable à un chat. Les Islandais disent d’ailleurs que lorsqu’on pense voir un chat, il s’agit plutôt probablement d’un renard polaire. Le renard polaire existe dans différentes couleurs :

  • le renard blanc, qui est le plus connu, est blanc durant l’hiver et gris l’été,
  • le renard « bleu » est brun et le reste toute l’année.

Les différentes couleurs des renards polairesIl s’agit de la même espèce, simplement d’un gène qui diffère comme pour la couleur de nos yeux. Les deux perdent leur pelage d’hiver au printemps. Dans le monde, il y a environ 99% de renards blancs. Par contre en Islande, et particulièrement dans les Westfjords, on trouve principalement des renards bleus à 80%. Ceci pourrait s’expliquer par l’isolement de l’Islande. Durant l’âge de glace, l’Islande était raccordée au continent. Il y avait à cette période des renards polaires partout en Europe jusqu’en Italie. Lorsque la glace a fondu, des renards ont été coincés en Islande sans leur nourriture habituelle : les lemmings. Le renard polaire est le seul mammifère natif en Islande.  Pour survivre, ils ont dû adapter leur régime alimentaire et devenir opportunistes. En Islande, les renards polaires se nourrissent d’œufs, d’oiseaux, d’insectes, de baies dans les montagnes, de carcasses, de poissons sur la côte. Ils sont capables de faire des réserves qu’ils cachent dans un trou pour plus tard. Il semblerait que ce changement de régime alimentaire ait favorisé la couleur bleue car le renard polaire en Islande est plutôt côtier, là où il n’y a pas de neige même en hiver à cause de la mer. Le renard n’a plus besoin d’être blanc en hiver pour chasser les lemmings dans la neige mais  gris/brun pour passer inaperçu dans les rochers.

Une fois adulte, le renard polaire cherche un partenaire avec qui il restera toute sa vie. Au printemps, le couple se retrouve dans la même tanière pour élever leurs petits. Les portées se composent de 6 à 8 petits. Cela semble beaucoup mais en réalité c’est moins que dans le reste du monde. Au canada, les portées peuvent aller jusqu’à 15 petits. Les conditions étant plus difficiles avec des hivers très rudes et une nourriture limitée, la mortalité des jeunes est très élevée, il leur faut donc faire beaucoup de petits. En Islande, les hivers sont plutôt doux et les renards trouvent toujours de quoi manger vu qu’ils sont devenus opportunistes. Les petits ont plus de chance de survis donc ils sont moins nombreux. La mère allaite ses petits les 3 premières semaines. Ensuite, les parents vont se relayer pour apporter de la nourriture aux jeunes. Au bout de 3 mois, les petits auront pratiquement atteint une taille adulte et ils seront chassés de la tanière par leur parents. Ils devront alors se débrouiller seuls. Il ne reste plus qu’un mois pour qu’ils se préparent à l’hiver.

La chasse

Peaux de renardsLe renard polaire a toujours été chassé en Islande. Les premiers hommes à s’être installés en Islande étaient les Vikings. Pour eux, la peau de renard était une monnaie officielle. En arrivant en Islande, ils ont vu de l’argent courir partout dans les montagnes. A l’époque, ils n’avaient pas d’armes à feu donc ils construisaient des pièges en pierre pour les attraper. Ensuite, lorsque les armes sont arrivées, le métier de chasseur de renard s’est créé. On chassait le renard pour sa fourrure. Dorénavant, le renard polaire n’est plus chassé pour sa fourrure. Il n’y a plus d’économie liée à la fourrure de renard. Les gens en Islande sont devenus des fermiers qui élèvent des moutons et des canards. Le problème c’est que le renard est vu comme un nuisible car il attaque les canards et mange les œufs des fermiers. Il semblerait même qu’il s’attaque aux jeunes agneaux. La cohabitation est difficile car les fermiers refusent de parquer leurs animaux qui sont en liberté dans les montagnes. Quoi qu’il en soit, il fut un temps où le gouvernement d’Islande souhaitait éradiquer le renard polaire et offrait une récompense à quiconque ramenait un cadavre de renard à la mairie. Aujourd’hui, on ne parle plus d’éradication mais le gouvernement continue à financer la chasse au renard sans établir de quotas. Il n’y a que dans la réserve d’Hornstrandir que le renard polaire est protégé. Malgré tout, le centre n’est pas anti chasse et les scientifiques ne sont pas inquiets car la population de renard polaire se porte bien (estimée à 12 000 individus). Une étude est actuellement menée pour déterminer s’il ne serait pas plus intéressant financièrement pour l’état de dédommager les fermiers pour leurs pertes que de financer la chasse. Mais c’est un travail de longue haleine que de changer les mentalités, les habitudes et les traditions.

mon expérience en tant que bénévole

Mon premier jour à l’Arctic Fox Center je rencontre l’équipe qui travaille au centre, je découvre le café et le musée plein de renards empaillés et de fourrures. Midge m’apprend quelle sera ma mission de ces 2 prochaines semaines en tant que bénévole. Je serai chargée de l’accueil des visiteurs et de les guider dans le musée, leur expliquer le rôle du centre et la situation des renards polaires en Islande. Du coup j’angoisse, moi qui ne suis pas du tout à l’aise pour parler en public, surtout que là je dois le faire dans une langue étrangère et sur un sujet que je ne maîtrise pas du tout ! Midge me fait une fois la visite guidée du musée afin que je sache quoi dire lorsque ce sera mon tour. Alors qu’il n’a pas encore terminé de tout me montrer, des visiteurs arrivent et me voilà déjà en train d’expliquer les différentes couleurs des renards en Islande, leur régime alimentaire, etc… Finalement, je me sens très vite à l’aise et j’y trouve même du plaisir quand je vois comme les gens sont intéressés par ce que je raconte. De plus, j’apprends moi même beaucoup de choses sur les renards polaires au fur et à mesure de mes visites et des questions que les visiteurs me posent. Quand il n’y a pas de visiteurs au centre, j’aide à la cuisine. Nous préparons du pain, de la soupe, des gâteaux, des gaufres et même de la confiture de rhubarbe. Tout ce qui est servi au café est fait maison. C’est super d’apprendre des recettes islandaises.

La 2ème semaine, d’autres bénévoles sont arrivés au centre. Il s’agit principalement de bénévoles qui participeront à la mission de monitoring des renards à Hornstrandir à laquelle je ne pourrais malheureusement pas participer. Ils viennent d’un peu partout : Canada, Belgique, Suisse, Allemagne… Jusque là, étant la seule bénévole, j’étais hébergée dans une petite cabane mais il est désormais temps de passer mes premières nuits dans la tente. Heureusement, le temps est au beau fixe. Les nuits sont fraiches mais je suis bien équipée (matelas, gros duvet -5°C, bouillotte). Ce qui gène le plus au final pour dormir c’est la luminosité continue et le bruit d’hélicoptère que s’amusent à faire certains oiseaux juste au dessus de la tente.

Cette semaine, le centre fête son 3ème anniversaire. Nous préparons de nombreux gâteaux au chocolat et à la rhubarbe pour l’occasion. Le jour J, nous accrochons des ballons un peu partout. Tout le village est au rendez vous. Des activités sont organisées pour les enfants et je m’occupe de gérer la peinture sur roche. Il y a aussi un atelier de maquillage et des gâteaux à volonté !

La langue n’est pas trop un problème car la plupart des gens parlent anglais. Ce qui est super lorsqu’on voyage en faisant du bénévolat, c’est qu’on est réellement immergée dans la vie et la culture locale, surtout lorsqu’on est dans un petit village où tout le monde se connait, on est tout de suite intégré.

Malgré tout, j’ai tout de même eu la chance de croiser deux fois la route d’un renard polaire en allant faire des randonnées le soir autour du village. En plus, j’ai eu l’occasion de m’occuper d’un petit renardeau orphelin. 2 jours avant mon départ, un chasseur est venu nous déposer ce petit renard à peine sevré d’environ 3 semaines. Le chasseur a tué les parents et n’a pas eu le cœur de tué le petit… Je ne comprendrai jamais les chasseurs. Alors que tout le monde est excité par son arrivée, je ne peux m’empêcher d’en être attristée. Et c’est encore pire quand je vois cette minuscule boule de poils qui n’arrête pas de pleurer ça me brise le cœur. Nous l’installons dans l’enclos et nous nous relayons pour le nourrir toutes les 4 heures. Nous le baptisons Freddy. Malgré qu’il soit tout gris, il s’agit d’un renard blanc. On le sait grâce aux poils blancs qu’il a autour des yeux. Il a encore du mal à marcher et il ne se nourrit pour l’instant que lorsqu’on lui donne la pattée à la main. Heureusement, malgré son très jeune âge, le petit est un battant. Dès le lendemain de son arrivée il se montre vif et curieux. Il n’a même pas peur de nous, au contraire, il ne cesse de chercher le contact et essaye de nous grimper dessus. C’est difficile de résister mais nous devons limiter au maximum nos contacts avec lui pour ne pas qu’il s’habitue trop à l’homme. Le but étant de le relâcher une fois qu’il sera adulte.

Après avoir aidé l’équipe du monitoring à charger tout leur équipement sur le bateau, je dis au revoir à l’équipe du centre et je pars à la découverte de l’Islande en stop (le récit de mon voyage ici).

Pour plus de témoignages, je vous invite à visiter le blog des bénévoles.

Les + et les –

J’ai beaucoup apprécié mon séjour à l’Arctic Fox Center ainsi que les personnes que j’y ai rencontrées. Tout le monde était vraiment très accueillant et sympathique. J’ai apprit beaucoup et j’en garde un très bon souvenir. Par contre, deux points m’ont un peu gênés d’un point de vu éthique. Je préfère vous en faire part afin que vous vous fassiez votre propre avis avant de vous engager comme bénévole.

Premièrement, je suis profondément anti-chasse, ce qui n’est ouvertement pas le cas du centre qui collabore avec les chasseurs pour mener à bien leurs études. Cette collaboration leur permet de sauver certains renardeaux mais j’ai été très mal à l’aise lorsque j’ai entendu le responsable s’impatienter de leur arrivée. Celui-ci appelait régulièrement les chasseurs pour savoir quand ils auraient des renardeaux. Il faut dire que de nombreux touristes réclamaient d’en voir…

Deuxièmement, j’ai appris dans les centres de sauvegarde pour la faune sauvage qu’afin de maximiser les chances de réhabilitation, le contact humain doit être minime avec les animaux, surtout pour les renardeaux à partir d’un certain age. Théoriquement, les renards accueillis au centre sont sensés être relâchés à l’age adulte. Ceci a bien été fait les années précédentes. Le problème est que ce n’est pas fait, du moins lorsque j’y étais, dans de bonnes conditions. Les renardeaux sont dans un enclos exposé au public, ils voient et entendent des gens à longueur de journée alors, évidemment, ils sont rapidement imprégnés, ce qui compromet leur relâché dans la nature. Freddy n’a donc finalement pas pu être relâché et a fini comme animal de compagnie… Aujourd’hui un enclos bien plus grand a été construit et j’imagine qu’ils sont moins exposés au public. Néanmoins, j’ai bien peur que les renards y soient désormais captifs à vie (information à vérifier), le centre n’ayant plus l’autorisation de les relâcher…

Devenir bénévole

Les candidatures ouvrent en novembre pour des missions l’été suivant, de juin à août. Seul prérequis, parler l’anglais, ou bien l’islandais ! Vous pouvez postuler pour deux formes de bénévolat :

  • Le bénévole au centre se charge principalement d’accueillir et de guider les visiteurs dans le musée, d’aider à la cuisine du café et de s’occuper des renardeaux orphelins. La durée minimum est de 2 semaines. Le bénévole travaille de 10h à 17h, bénéficie d’un jour de congé par semaine, est nourri et peu loger gratuitement au camping du village. Il n’y a aucun frais d’inscription.
  • Le bénévole au monitoring part pour 10 jours dans la réserve isolée de Hornstrandir pour compter et observer le comportement des renards polaires et de leurs petits. Il y a 3 missions chaque été (juin, juillet, août) et seulement 4 places disponibles pour chaque. Autant dire que les places sont chères. Au sens propre et figuré car il vous faudra débourser environ 300€ pour participer, ce qui correspond au prix du transport par bateau à la réserve. Les candidats admis devront penser à bien s’équiper pour le froid et la pluie avant de partir. Vous trouverez sur leur site une liste de l’équipement à prévoir.

9 réflexions sur “Renards Polaires

  1. Bonjour,
    Merci pour cet article intéressant sur lequel je suis tombée en faisant quelques recherches sur le renard arctique à mon retour d’Islande. J’ai visité ce centre que j’ai trouvé instructif, mais je vous rejoins sur la problématique de la chasse, sur laquelle cet organisme ne me paraît pas honnête. Lors de ma visite au centre, une jeune bénévole nous a expliqué que le renard n’était pas chassé pour sa fourrure car celle-ci n’était pas commercialisée et qu’il n’y avait pas de débouchés économiques.
    Quelques temps plus tard, quelle ne fut donc pas ma surprise d’apercevoir de nombreux articles en fourrure de renard artique, et même des peaux entières, vendus en abondance et à bon prix dans les magasins à touristes du Cercle d’Or. J’ai vu des clients en acquérir par dizaines !
    Je trouve fort dommage qu’un tel centre, se basant par ailleurs sur des données scientifiques, colporte (par le biais de jeunes bénévoles de nationalité étrangère qui ne sont probablement pas au courant du phénomène et répètent un discours bien rodé en toute innoncence) des informations mensongères. Arrêtons l’hypocrisie : le renard est tué non pas pour protéger les bêtes d’élevage (ou du moins pas que), mais aussi et surtout parce que sa fourrure vaut de l’or !
    Alors de grâce, si vous vous rendez en Islande, soyez vigilants et renseignez-vous sur la nature de la fourrure qui orne ce joli vêtement que vous voudriez ramener… Tant que vous y êtes, si vous voulez voyager responsable et appréciez les somptueux paysages et la nature fascinante de ce magnifique pays, boycottez aussi le macareux et la baleine dans les restaurants !

  2. Bonjour,

    Une petite question par curiosité, qu’as-tu manger lors de ton séjour au centre et en Islande ? Est-ce que la majorité des plats sont à base de poissons ?
    Tu m’as fais découvrir l’existence de ce centre. Amoureuse de cette espèce qu’est le Renard Polaire, je suis plutôt contente de trouver ce genre d’écovolontariat 🙂 Malgré les inconvénients tels que la mentalité sur la chasse et la captivité des renardeaux, recommande tu cette expérience ? Faut-il un très bon anglais pour y être bénévole ?

    1. Bonjour,
      pour les repas, les courses sont faites en fonction des demandes des volontaires et les repas adaptés au régime de chacun. J’ai beaucoup aimé cette expérience donc oui, je la recommanderais. Pour l’anglais, il faut simplement être capable de le comprendre et de le parler un minimum pour échanger avec l’équipe et pouvoir faire la visite aux touristes si tu fais la mission au centre et non sur le terrain.

  3. Ton article est vraiment très intéressant et complet.
    J’ai eu de l’intérêt pour le renard polaire lors d’un documentaire, ce n’est pas un animal dont on parle beaucoup, et quand on en parle, les informations ne sont jamais très claires, voir un peu erronées… J’ai appris beaucoup de choses grâce à toi et je t’en remercie de nous les avoir fait partager.
    C’est un bon choix de nous avoir également raconté l’envers du décor, combien d’histoires comme celles-ci ai-je entendu… L’Homme peut être cruel.

    Je te souhaite une bonne continuation, et j’espère que tu nous fera encore partager d’autres de tes expériences,

    1. Il faudrait voir avec eux. Je n’ai pas vu d’offre de bénévolat passer sur leur page facebook comme les années précédentes, je ne sais pas si ça veut dire qu’ils ne prennent plus de bénévoles.

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