Renards roux

The Fox Project

Royal Tunbridge Wells, Royaume-Uni

Ce mois-ci je pars pour l’Angleterre à bord de mon vieux van aménagé pour aller découvrir le renard roux en faisant 3 semaines de bénévolat au sein de l’association The Fox Project qui vient au secours des renards en détresse au sud est de Londres.

Et voici un interview réalisé sur la chaine Gurren Vegan :

La structure

logoThe Fox Project a été créé par Trevor Williams en 1991. L’association ne faisait au départ que du conseil afin d’informer les personnes qui se retrouvaient face à un problème de renard et de les orienter vers une solution non létale pour ceux qui souhaitaient s’en débarrasser. Il proposait par exemple des méthodes de répulsion de l’animal afin que celui-ci quitte son territoire. Ceci jusqu’au jour où quelqu’un appela Trevor pour signaler qu’il avait trouvé un renardeau et qu’il ne savait pas quoi en faire. C’est ainsi que Trevor et sa femme Sue commencèrent à accueillir des renards chez eux (ce qui est légal en Angleterre, contrairement à la France où il faut un permis spécial). Ils aménagèrent une infirmerie dans leur garage et recrutèrent des ambulanciers pour effectuer les sauvetages dans toute la région. Aujourd’hui, l’association dispose d’une directrice, Sandra, de trois ambulanciers, de nombreux enclos extérieurs sur le terrain de particuliers bénévoles et d’une unité au sein de l’hôpital pour la faune sauvage du Folly Wildlife Trust où sont accueillis tous les renards adultes en détresse. Les jeunes renardeaux sont, quant à eux, chez Trevor et Sue ou chez des particuliers bénévoles car ils ont besoin d’une attention permanente à toute heure, jour et nuit.

The Fox Project, plus qu’une association environnementale, est une association issu du mouvement pour la protection des animaux. Chaque membre de l’équipe est végan et a un passé de militant dans des structures comme Animal Aid ou Hunt Saboteurs (association britannique anti-chasse).

Sa mission

RelachéThe Fox Project a pour mission de venir en aide aux renards en détresse dans toute la région sud-est de Londres. Au printemps, ils récupèrent les jeunes renardeaux abandonnées par leur mère ou récupérés par des particuliers. Lorsque c’est possible, ils tentent de rendre les petits à leur mère. Sinon, ils les élèvent jusqu’à l’age adulte en prenant soin de ne pas les imprégner avant de les relâcher par groupe de 5 dans leur milieu naturel. Tout au long de l’année, The Fox Project intervient pour des sauvetages de renards victimes d’accidents de la route, piégés dans des grillages ou filets, blessés, galeux, malades… Lorsque cela est possible, les animaux sont soignés avant d’être relâchés sur leur territoire, près de leur lieu de découverte.

The Fox Project c’est plus de 700 renards pris en charge chaque année, dont environ 250 renardeaux !

Les renards roux au Royaume-Uni

IMG_8621_Les renards roux sont nombreux au Royaume-Uni et pour cause, ils sont en partie protégés. Leur chasse et tout acte de cruauté envers eux sont interdits. Cela n’empêche pas les chasses illégales comme le « cub hunting » (chasse aux renardeaux). Néanmoins, contre toute logique, il n’est pas illégal de les tuer si c’est fait sans cruauté et il n’est pas rare que des particuliers fassent appel à des professionnels pour se débarrasser d’un renard qui « squatte leur jardin ». J’ai été impressionnée de constaté à quel point il est facile d’observer des renards au Royaume-Uni, mais ils sont également nombreux morts au bord des routes. Que ce soit en campagne ou en ville, ils sont discrets mais ils sont partout. Suite à l’expansion des zones urbaines, le renard n’a pas fuit l’Homme mais s’est plutôt adapté à ce nouvel environnement. Ils sont notamment estimés à 10 000 vivant à Londres. Ils ont chacun un territoire qui s’étend sur plusieurs jardins, se cachent dans des remises, font leurs terriers sous des abris, se nourrissent dans les poubelles, dans les gamelles pour chat ou de petits rongeurs. La cohabitation avec l’Homme se passe plutôt bien la plupart du temps. Certaines personnes les nourrissent, d’autres les tolèrent, d’autres encore vont chercher à les faire partir pacifiquement (l’entreprise partenaire Fox-a-Gon est spécialisée dans ce domaine) mais certaines vont parfois chercher à leur nuire. Bien sur, il y a également de nombreux renards de campagne qui vivent dans les champs et les forêts du Kent, mais ceux ci sont plus rares au Fox Project. La ligne d’urgence ne reçoit des appels que lorsque quelqu’un remarque un renard en détresse. Cela arrive le plus souvent en ville, là où il y a du monde. En campagne, il y a moins de personnes susceptibles de tomber sur un renard en danger.

Préjugés et menaces qui pèsent sur le renard

Les renards, au Royaume-Uni comme en France, sont victimes de nombreux préjugés qui nuisent à sa cohabitation avec l’Homme :

  • Le renard serait porteur de maladies dangereuses pour l’Homme ou les animaux domestiques. Le renard véhicule moins de maladies que les chats et les chiens domestiques. Il y a très peu, voir aucun risque de contracter un maladie par un renard. Au Royaume-Uni, il n’y a pas eu de cas de rage depuis 1902. En France, la rage du renard a été éliminée en 2001. Les renards, tout comme de nombreux animaux sauvages et domestiques, peuvent être atteins de toxoplasmose. Pour qu’un Homme l’attrape, il faudrait qu’il ingère des aliments souillés de fèces datant de moins de 24h. Ce qui est relativement peu probable. L’Homme contracte bien plus souvent la toxoplasmose par le biais des chats domestiques. La toxoplasmose n’est dangereuse que pour les femmes enceintes, autrement, les symptômes sont comparables à un bon rhume. De nombreux renards affaiblis ont la gale canine qui n’est transmissible qu’aux chiens et qui est facilement traitable. Néanmoins, la gale canine est une population de mites parasites qui vit dans l’herbe, n’importe quel chien avec un système immunitaire affaibli est susceptible d’attraper la gale lors de ses promenades sans pour autant avoir affaire à un renard.
  • Le renard serait en surpopulation et aurait besoin d’être régulé. C’est faux ! Les renards régulent eux même leur population. Seule la femelle dominante sur un territoire a le droit d’avoir des petits. Tenter de réguler la population de renards par la chasse aurait un effet inverse. Si la femelle dominante est tuée, toutes les autres femelles vont se mettre à faire des petits. Ceci engendre donc une augmentation de la population.
  • Les renards attaqueraient les animaux domestiques. Les renards ne sont pas une menace pour les chiens et les chats, ce serait plutôt le contraire. Il n’est pas rare qu’un renard soit victime d’une attaque de chien ou qu’un renardeaux soit blessé par un chat. Le seul cas où le renard serait amené à blesser un chat ou un chien, ce serait en tentant de protéger ses petits. Par contre, si le renard tombe sur le corps d’un chat mort, il pourra le considérer comme source de nourriture. Ce qui pourrait mener certaines personnes à penser qu’il a tué le chat. Certains fermier prétendent que les renards s’attaquent aux moutons, ce qui n’est vraisemblablement pas possible étant donné la taille de l’animal. Il faudrait qu’il s’agisse d’un jeune agneau mourant pour que cela arrive. Il est vrai que les renards peuvent s’attaquer aux poules ou aux lapins, il convient alors de les protéger du prédateur. (Nous avons eu, au centre, le cas d’un renard très affaibli qui s’était réfugié dans un poulailler. Lorsque l’ambulance est allée le récupérer, l’équipe a demandé au propriétaire si le renard s’était attaqué aux poules. Celui-ci a répondu qu’il n’en manquait pas une seule ! Il s’était couché auprès des poules pour s’abriter et se réchauffer.)
  • Le renard serait un animal dangereux. Le renard ne s’attaque pas à l’Homme, adulte ou enfant. Il est craintif et très méfiant, il a plutôt tendance à fuir au moindre danger. Les cas de blessures par un renard ne pourrait être qu’en conséquence d’une tentative de capture ou d’apprivoisement de l’animal. Il peut en effet arriver qu’un animal habitué à l’homme et nourri à la main (ce que bien évidement nous déconseillons très fortement), puisse déraper et mordre son bienfaiteur. Une morsure de renard est douloureuse mais occasionne plus rarement des infections qu’une morsure ou griffure de chat.
  • Le renard ferait des dégâts. Le renard a récemment été retiré de la liste des nuisible en Savoie faute de preuves de ses supposés dégâts.
  • Le renard serait donc un « nuisible ». Cette notion de nuisible a été inventée par des fermiers et des chasseurs (les premiers ne faisant pas le nécessaire pour protéger leurs poules, les seconds souhaitant tout simplement avoir quelque chose à tuer pour leur loisir), en aucun cas par des scientifiques ou des écologues. Le renard fait parti intégrante de notre faune sauvage et, comme chaque espèce native d’un milieu, il a son rôle à jouer dans l’écosystème, un rôle primordial pour le fragile équilibre de la biodiversité de nos campagnes et forêts. Il protège la végétation en régulant les populations d’herbivores, il évite la propagation d’épidémies en éliminant les carcasses, ainsi que des parasitoses en chassant les rongeurs. Il est un auxiliaires précieux pour les agriculteurs car il se nourrit de petits rongeurs qui peuvent abonder dans les champs.

Le renard, au Royaume Uni mais également dans la plupart des régions de France, est un des seuls prédateurs qu’il nous reste encore. Dans la nature, un renard a une espérance de vie de 18 mois seulement (en captivité, il peut atteindre une 10aine d’années). Il conviendrait plutôt de le protéger compte tenu des nombreuses menaces qui pèsent sur lui induites par les activités humaines : chasse, urbanisation, accidents de la route,… et c’est sans compter les maladies qui peuvent l’affaiblir voir le tuer.

Mon expérience de bénévole

C’est après une longue route depuis le sud de la France, 2 jours de voyage à bord de mon vieux van VW qui roule à 90km/h max, 5 covoitureurs embarqués et une mer traversée, que j’arrive finalement à l’hôpital pour la faune sauvage, au milieu d’une forêt du Kent en Angleterre.

Une journée au sein du Fox Project se déroule généralement ainsi. Je commence le matin à 9h en même temps que les ambulanciers. Ils sont 3 mais il n’y a qu’un ambulancier en service par jour, ils se relaient tous les 2 jours, afin d’assurer une permanence 7j/7.  Sue arrive au bureau le matin vers 8h30. Elle s’occupe de l’administratif et de répondre à la ligne d’urgence jusqu’à 13h. En cette saison, elle est souvent accompagnée d’un ou deux jeunes renardeaux qui ont besoin d’une attention particulière et d’un biberon régulier. Je suis ravie de l’aider à donner la tété !

infirmerieLa première chose à faire le matin (après le thé et les biscuits) c’est de nettoyer les cages occupées de l’infirmerie. C’est là que sont installés les renards qui viennent d’arrivés ou qui sont dans un état critique. Pour nettoyer les cages, nous les divisons en deux grâce à un pan métallique qui permet d’isoler le renard d’un coté pendant que nous nettoyons l’autre. Cette précaution est utile pour le soigneur (qui évite ainsi tout risque d’attaque) comme pour l’animal (qui sera moins stressé). Mais dès le début j’ai été vraiment impressionnée par le calme et la douceur de ces animaux. Je m’attendais à avoir affaire à des animaux nerveux, excités voir agressifs étant donné leur situation mais pas du tout. Ils étaient, pour la plupart, très calmes et discrets, faciles à manipuler. Il convient néanmoins de prendre ses précautions car une morsure est vite arrivée. Dès les premiers jours, j’ai appris comment manipuler l’animal sans risque. J’ai également appris à quel point ils sont intelligents. Nous devons par exemple cadenasser les cages avec des mousquetons car ils apprennent très vite à les ouvrir. Le nettoyage des cages terminé, nous nourrissons les pensionnaires avec de la pâté pour chien, des poussins, parfois du poulet ou des gâteaux en guise de gourmandise.

IMG_8499Ensuite, l’emploi du temps du reste de la journée est imprévisible et dépendra des appels que nous recevrons. Nous pouvons être amené à transférer un renard de l’infirmerie vers un enclos extérieur chez un particulier. Les cages de l’infirmerie sont exigües et ne conviennent pas pour un long séjour ou un animal en fin de convalescence. Les enclos extérieurs permettent de leur offrir plus d’espace et de tranquillité tout en gardant un œil sur eux et leur évolution jusqu’à ce qu’ils soient prêts à être relâchés. Parfois, nous devons emmener un ou plusieurs renards chez le vétérinaire pour un diagnostique, une opération ou, souvent, une euthanasie. Il y a malheureusement de nombreux cas où le rétablissement de l’animal à un niveau suffisamment viable à l’état sauvage est impossible, ce qui comprend notamment les cas de toxoplasmoses, de troubles importants de la vision, de problèmes neurologiques, ce que nous avons rencontré de nombreuses fois pendant ces 3 semaines.

IMG_8485Le plus souvent, nous partons directement sur la route pour effectuer un ou plusieurs sauvetages. Lorsque nous partons pour récupérer un renardeau chez un particulier ou chez un vétérinaire relais, nous n’oublions pas d’emporter une petite cage rempli de tissu douillet et une bouillotte car la première chose à faire avec les très jeunes non sevrés, c’est de les réchauffer avant même d’essayer de les nourrir. Certains sont séparés de leur mère depuis trop longtemps et sont dans un état critique : hypothermie, déshydratation, il faut faire vite. Il n’est pas rare que la mère renarde abandonne un de ses petits lorsqu’il est trop faible ou qu’il a un problème quelconque qui pourrait être préjudiciable à ses autres petits. Nous avons eu par exemple des cas d’épilepsie ou de gale chez des jeunes renardeaux, ce qui pourrait expliquer leur abandon par leur mère. Mais parfois, ce sont des portées entières qui sont délogées par des gens qui les trouvent dans leur jardin. Dans ces cas là nous plaçons les petits dans un carton ouvert avec un bouillotte pour les maintenir au chaud et nous attendonsIMG_8523 jusqu’à la tombée de la nuit que la mère vienne les récupérer pour les emmener dans un endroit sûr, ce qu’elle fera la plupart du temps. Dans le cas contraire, nous serons obligés de les ramener chez Trevor et Sue où ils seront pris en charge avec une attention constante. Réchauffés, réhydratés, nourris au biberon toutes les 4 heures jours et nuits, éventuellement traités, anti-puce, anti-gale, ou autre. Certains sont littéralement couverts de tiques que nous retirons manuellement une à une. Jusqu’à un certain age, il est possible voir même important de leur procurer de l’affection sans que cela n’engendre une imprégnation future, pour peu qu’on sache s’arrêter à temps. Cette attention et cette affection peut se révéler indispensable pour la survie des très jeunes qui, souvent, de solitude, se laissent dépérir et refusent de manger.  Une fois que les petits sont dans un état stable et en bonne santé, il sont regroupés entre renardeaux du même age avec lesquels ils vont former une nouvelle fratrie jusqu’à leur relâché. Cela leur donne un repère, ils s’identifient en tant que renard, apprennent mutuellement par le jeu. Lorsqu’ils seront sevrés et suffisamment autonomes, ils seront placés dans des enclos extérieurs chez différents bénévoles afin qu’ils s’habituent à l’environnement et se déshabituent de l’Homme avant d’être relâchés à la fin de l’été.

Lorsqu’il s’agit d’un animal adulte, c’est plus compliqué. Avant de nous déplacer, nous devons nous assurer que nous serons capable de le capturer. Nous demandons à la personne qui appelle d’effectuer ce que nous appelons le test du balais, à savoir tenter d’approcher l’animal suffisamment près pour pouvoir le toucher du bout d’un balais. Si l’animal ne fuit pas, nous aurons des chances de l’attraper au filet. Sinon, il faudra mettre en place un piège pour arriver, peut être, à le capturer. Mais les renards étant très méfiants et très intelligents, il arrive souvent qu’ils ne daignent même pas rentrer dedans oucapture qu’ils parviennent à déjouer le mécanisme du piège pour récupérer l’appât sans se faire prendre ! Une fois l’animal capturé, un rapide diagnostique sur place permet d’estimer si une prise en charge de l’animal à l’hôpital est nécessaire. Si ce n’est pas le cas, il est relâché immédiatement. Dans le cas contraire, nous l’installons dans une cage de transport pour le ramener au centre où un diagnostique plus poussé ainsi que les premiers soins et traitements seront effectués. Au cours de ma mission, j’ai été amenée à effectuer plusieurs injections, des traitements oculaires ainsi que des nettoyages de plaies.

Certaines journées sont très chargées, nous avons eu jusqu’à une 10aine de sauvetages le même jour, passant notre temps dans l’ambulance à faire des allers-retours d’un point à l’autre du territoire et ce, parfois, jusqu’à 23h le soir sans pose déjeuner. Cela démontre bien à quel point The Fox Project est un projet utile et demandé ! D’autres jours par contre sont très calmes. Dans ce cas là, ça nous laisse du temps pour bricoler et fabriquer de nouveaux enclos. On scie, on peint, on perse, on visse, on agrafe,…

Ma mission au sein du Fox Project s’est terminée à regrets. Ce fut une expérience très enrichissante. En plus d’avoir appris beaucoup, j’ai rencontré des personnes formidables au grand cœur qui m’ont accueillis à bras ouverts et m’ont tout de suite intégrée à l’équipe. Un grand merci à Sandra, Sue, Terry et Trevor pour ces 3 semaines inoubliables. Leur travail est incroyable et nous en aurions bien besoin par chez nous !

Devenir bénévole pour le Fox Project

The Fox Project fonctionne grâce à l’implication de nombreux bénévoles locaux qui peuvent apporter leur aide de différentes façons :

  • les sauveteurs qui vont se déplacer pour aller récupérer les renards en détresses et les emmener au centre lorsque l’ambulance est indisponible ou trop éloignée.
  • les bénévoles au centre qui se relaient pour venir aider au nettoyage et au nourrissage le matin ou le soir des jours chargés.
  • les familles d’accueil qui ont des enclos extérieurs dans leur jardin pour prendre en charge les renardeaux ou les renards en fin de convalescence.
  • les réhabilitateurs qui mettent à disposition leur terrain pour la réhabilitation et le relâché des renardeaux devenus adultes.
  • les collecteurs de fonds qui récoltent des dons lors de fêtes, marchés, dans les rues, sorties de supermarchés, etc…

Si vous vivez dans la région au sud est de Londres, vous pouvez vous engager de façon régulière auprès de l’association.

L’association n’a pas de programme d’écovolontariat à proprement parler. Si, comme moi, vous souhaitez aller les aider à temps plein, sur une période limitée, The Fox Project accueille parfois, sur demande et en fonction des besoins, des bénévoles ou stagiaires de façon ponctuelle pour quelques semaines ou quelques mois. Il n’y a pas d’adhésion ou de participation financière obligatoire à prévoir, par contre le logement et la nourriture ne sont pas fournis. Les horaires de travail vont de 9h à 21h mais, en fonction de l’affluence des appels, on peut être amené à finir plus tôt ou plus tard. L’hôpital est isolé dans la forêt à quelques km de la ville. Il y a un camping à quelques km également. Il est préférable d’avoir une voiture, ou au moins un vélo, pour pouvoir se rendre au centre. De bonnes notions d’anglais sont indispensables.

Les aider

Vous souhaitez aider The Fox Project ? Vous pouvez :

  • Faire un don
  • Leur acheter des fournitures parmi leur wishlist amazon
  • Effectuer un achat dans leur boutique
  • Devenir bénévole régulier si vous habitez dans la région
  • Parrainer un renardeau
  • Participer à une journée Meet the cubs (rencontre avec les renardeaux) ou une sortie en ambulance.

3 réflexions sur “Renards roux

  1. Bonjour, j’adorerais partir les aider, car j’ai du temps mais malheureusement je ne pas anglais. J’ai trouvé votre blog par hasard et j’ai pratiquement tout lu. J’aimerais savoir si il y a des missions gratuites, ou à très faible tarif, et dont je ne serais pas l’obligation de parler anglais ? Car c’est très embêtant pour moi qui veut partir aider, sachant que tout ce que je trouve demande à savoir parler anglais….

    J’adore ce que vous faites en tout cas, et c’est très agréable de vous lire.

  2. Bonjour, je suis une ancienne assistante vétérinaire , actuellement bénévole dans un centre de sauvegarde de la faune sauvage dans le sud de la France. j’ai un ami anglais qui habite dans le KENT je pense donc proposer mon aide au centre , tous les soirs j’essaye de perfectionner mon anglais, lu et écrit ca va mais bon pour l’oral c’est pas encore cela, pourriez vous me dire si vous pensez que j’ai des chances d’être accepter pour un mois au printemps, cordialement. Florence

    1. Bonjour Florence, Je pense qu’il faille un niveau d’anglais suffisant pour pouvoir communiquer un minimum mais après les personnes sur place sont très gentilles et accueillantes, elles feront l’effort de vous aider si besoin. L’idéal serait de leur demander directement. L’aide d’une assistante vétérinaire sera surement très appréciée. Aurélie

Les commentaires sont fermés.